
Ce documentaire de Guillaume BODIN est officiellement sorti fin Janvier. Il nous tardait de le voir et c’est ce vendredi au Mégarama de Bordeaux, dans le cadre de la semaine sans pesticides, que nous avons pu le voir et cela en présence du réalisateur.
Pour retrouver la bande annonce et tous les commentaires autour de la réalisation de ce documentaire, aller sur :
https://www.dahuproduction.com/
Le débat a été animé par France Bleu Gironde en présence de :
•Guillaume Bodin, le réalisateur,
•Sylvie Dulong, présidente d’Agro-Bio Gironde
•Cyril Giraud, relais local de Générations Futures.
76% des Français sont favorables à l’introduction d’aliments bios, locaux et de saison en restauration collective (sondage IFOP 2016)
88% des parents voudraient que leurs enfants se voient proposer du bio à l’école (sondage CSA 2015)
Le bio ne cesse de progresser représentant aujourd’hui près de 6% des terres agricoles et chaque jour près de 21 agriculteurs s’installent en bio en France. Et pourtant, malgré les promesses des gouvernements successifs, la part du bio en restauration collective représente moins de 3% des achats alimentaires et le bio reste encore trop peu soutenu par les pouvoirs publics.
Halte aux idées reçues !
Le bio c’est plus cher : C’EST FAUX
Le bio constituerait souvent un frein mais des exemples d’introduction de bio à coût équivalent sont nombreux. Cela peut passer notamment par un travail de réduction du gaspillage alimentaire et des emballages et par une diminution des protéines d’origine animale.
Le bio c’est meilleur pour la santé : C’EST VRAI
Les rapports scientifiques prouvant la dangerosité des pesticdes s’accumulent (cancers, leucémies,…) A ce jour seule la filière bio garantit aux consommateurs et notamment aux enfants une alimentation de qualité exempte de pesticides.
S’approvisionner auprès de petits producteurs locaux c’est compliqué : C’EST FAUX
Les producteurs bio ont structuré dans chaque région des filières d’approvisionnement professionnelles pour la restauration collective et attendent les commandes de pied ferme.
Bio et local c’est meilleur pour l’emploi et l’environnement : C’EST VRAI
Une exploitation bio crée près de 60% d’emploi en plus qu’une exploitation conventionnelle. Favoriser le local, c’est moins de transport routier, un des principaux responsables du changement climatique.
Si toutes les communes passent au bio on sera obligé d’importer : C’EST FAUX
Si toutes les cantines françaises introduisaient 20% de bio cela nécessiteraient moins de 400 000 hectares de terres à comparer aux 1,5 millions d’hectares en bio et aux 29 millions d’hectares de terres agricoles en France.
Du bio dans les cantines ça MARCHE !
Quelques exemples de réussite :
André ASCHIERI, maire de Mouans-Sartoux – 10300 habitants (Alpes Maritimes) – restauration scolaire 100% bio et majoritairement locale : « Se nourrir avec une alimentation équilibrée composée de produits de qualité a des effets positifs sur la santé, notre responsabilité est donc engagée à travers les reaps que nous fournissons aux élèves ».
Samy KELFI-JEROME, adjoint au maire de St Etienne – 172 000 habitants (Loire) – repas 80% bio et 70% locaux : « Il est pour nous d’éduquer le palais des enfants. On espère ainsi qu’il y aura peut-être des retombées dans dix, quinze, vingt ans. Que ces enfants-là auront de bonnes pratiques alimentaires ».
Daniel CUEFF, maire de LANGOUËT – 550 habitants (Ile-et-Vilaine) – repas à 100% bio et majoritairement locaux : « Il y a onze ans en cuisine traditionnelle, mous étions à 5 euros par repas pour la commune et dix ans plus tard, en ayant embauché, nous sommes au même prix ».
Jacques PELISSARD, député maire de Long-le-Saunier – 18 000 habitants (Jura) – 5000 repas bio par jour servis dans les écoles, maisons de retraite et à l’hôpital : « C’est avant tout une question de volonté politique. A long terme ça ne coûte pas forcément plus cher. Le bio permet de cuisiner des produits frais dequalité et relance l’agriculture locale ».
Plusieurs départements ont pris des initiatives pour développer un approvisionnement bio et local pour les cantines des collèges : DRôme, Pyrénées Atlantiques, Gard, Gironde,…
POUR INTERPELLER LES ELUS LOCAUX DIRECTEMENT ALLEZ SUR LE SITE :
www.macantine.bio
Sur ce site, en indiquant votre code postal vous pourrez interpeller : le maire de votre commune, le président de votre département, le président de votre région.
https://cantinesbio.agirpourlenvironnement.org/