Accueil Cinéma AU NOM DE LA TERRE

AU NOM DE LA TERRE

0
0
1,100
2019-07-11_221808

Un film d’Edouard BERGEON, tourné en Mayenne à partir d’une histoire vraie.

https://www.youtube.com/watch?v=GMws7-SjDU8

Pierre a 25 ans quand il rentre du Wyoming pour retrouver Claire sa fiancée et reprendre la ferme familiale. Vingt ans plus tard, l’exploitation s’est agrandie, la famille aussi. C’est le temps des jours heureux, du moins au début… Les dettes s’accumulent et Pierre s’épuise au travail. Malgré l’amour de sa femme et ses enfants, il sombre peu à peu… Construit comme une saga familiale, et d’après la propre histoire du réalisateur, le film porte un regard humain sur l’évolution du monde agricole de ces 40 dernières années.

AU NOM DE LA TERRE Bande Annonce (2019) Guillaume Canet, Film Français
Date de sortie : 25 Septembre 2019

© 2019 – Diaphana Distribution

2019-07-11_221729

Catégorie
Films et animations

Titre
Dis quand reviendras-tu? (Nouveau mixage Janvier 1966)

Artiste
Barbara

Album
Les 50 plus belles chansons

Auteurs-compositeurs
Barbara

Canet l’agriculteur

En incarnant le rôle d’un agriculteur, Guillaume Canet ne découvre pas non plus les difficultés du monde agricole, lui qui est fils d’éleveur de chevaux. « C’est un milieu que je connais même si j’ai jamais été agriculteur. J’ai un immense respect pour les gens de la terre. Je me sens plus à l’aise moi avec les gens de la campagne » confie l’acteur. Pendant le tournage à Saint-Pierre-sur-Orthe en Mayenne, Guillaume est d’ailleurs resté dormir dans l’exploitation où est tourné le film.

Près de 1.000 spectateurs à Trégueux (22), dont des agriculteurs, ont pu assister à l’avant-première du film Au Nom de la Terre mardi et mercredi. Sa sortie officielle est prévue le 25 septembre.

Aujourd’hui Guillaume Canet met sa notoriété au service de l’association Solidarité Paysans. Une structure au soutien quotidien d’agriculteurs endettés (démarches administratives, solution de financement/désendettement). Patrick Bougeard est un président très ému. « Ce film réhabilite la vie de ces paysans qu’on a considéré comme ayant échoué parce qu’ils ont pas été capables de prendre le train du développement, alors que le train du développement ne pouvait fonctionner que si ces paysans-là disparaissaient » déclare cet agriculteur.

« Ce film réhabilite la vie de ces paysans qu’on a considéré comme ayant échoué parce qu’ils ont pas été capables de prendre le train du développement, alors que le train du développement ne pouvait fonctionner que si ces paysans-là disparaissaient »

Un modèle agricole mortifère

Au Nom de la Terre, c’est l’histoire vraie du père d’Édouard Bergeon, un éleveur de chevreaux qui s’est suicidé le 29 mars 1999, étouffé par les problèmes économiques de son exploitation. « Je raconte le modèle agricole dans lequel nous nous sommes lancés, mon grand-père, puis mon père. Un modèle productiviste, qui est enseigné depuis l’après-guerre dans les lycées agricoles avec la philosophie de nourrir la France et apporter au consommateur de la nourriture pas chère » déclare le réalisateur.

Un modèle mortifère et le film décrielargement cette agriculture d’hier et encore celle d’aujourd’hui car tous les combats ne sont pas (encore) gagnés, comme celui de l’interdiction des pesticides et du glyphosate dans les exploitations. Pour Guillaume Canet, le papa du réalisateur dans le film, Au Nom de la Terre doit changer les mentalités. « C’est une manière de dire aussi que c’est une non-assistance à personne en danger parce que ça fait des années que l’on semble accepter cette situation, parce que ça arrange beaucoup de gens : les multinationales, le gouvernement mais certainement pas les gens à qui on a obligé ce système en fait » explique l’acteur.

Charger d'autres articles liés
Charger d'autres écrits par Hubert ROUSSEAU
Charger d'autres écrits dans Cinéma

Laisser un commentaire

Consulter aussi

Confinement : ce que l’Art nous en dit

Le confinement est une période très créative. Hélas toutes les productions diffusées sur l…