Accueil Culture En finir avec les idées reçues sur les changements climatiques

En finir avec les idées reçues sur les changements climatiques

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Le GIEC est le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat. Ses rapports synthétisent les travaux publiés de milliers de chercheurs analysant les tendances et prévisions mondiales en matière de changements climatiques.

Il a été créé en 1988 par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le Programme pour l’Environnement des Nations Unies (PNUE).

https://leclimatchange.fr/questions-reponses/

Le climat a déjà changé, ce n’est pas grave !

Le climat a toujours changé, quel que soit le moteur de ses changements. Or aujourd’hui, la force motrice dominante provient des activités humaines.

Le responsable, c’est le Soleil !

Durant les 35 dernières années, au cours desquelles le climat s’est réchauffé, l’activité du soleil a eu tendance à diminuer.

Les changements climatiques, ce n’est pas si grave !

Les impacts négatifs des changements climatiques sur l’agriculture, la santé ou l’environnement dépassent de très loin ses quelques effets positifs.

Il n’y a pas de consensus scientifique sur le réchauffement climatique

97% des scientifiques de la planète compétents en matière climatique s’accordent à dire qu’il y a bien un réchauffement climatique et que ce phénomène est d’origine humaine.

Les températures n’augmentent plus depuis 1998 !

Comparer les données climatiques par rapport à une seule année ne confère pas une solidité statistique à cette observation. Des périodes de référence plus longues (20 à 30 ans) permettent de mieux appréhender les phénomènes. Le rapport provisoire de l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale) pour 2014 indiquait que quatorze des quinze années les plus chaudes jamais mesurées appartiennent au XXIe siècle.

Les espèces animales et végétales vont s’adapter

On assiste déjà à l’extinction d’un grand nombre d’espèces, celles-ci ne pouvant pas s’adapter assez vite à des changements climatiques aussi rapides. Un rapport de WWF de 2014 établit que la moitié des espèces animales sur terre a déjà disparu. L’étude montre que sur 10000 populations représentatives de mammifères, d’oiseaux, de reptiles, d’amphibiens et de poissons, on enregistre un déclin de la taille des populations de 52% depuis 1970.
Le rapport montre qu’à l’échelle mondiale, les principales menaces pour ces espèces sont : la perte et la dégradation des habitats, la chasse, et les changements climatiques.

Avec l’hiver et le printemps froids que l’on vient de subir, on parle encore de réchauffement climatique !?

Une journée froide, ou une année froide en un lieu donné, n’a rien à voir avec les tendances de long terme (les variations du climat s’évaluent sur 30 ans) qui montrent une hausse des températures à l’échelle planétaire.

Il faisait plus chaud au Moyen-Age

Les températures moyennes globales sont aujourd’hui plus élevées que celles connues au Moyen-Âge.

La fonte de l’Arctique résulte d’un cycle naturel

Les observations satellites montrent une fonte très rapide de la banquise en Arctique depuis 30 ans.

L’effet d’une augmentation des émissions de CO2 est très faible, voire nul

Un faisceau de preuves, issues d’observations satellites et de tests en laboratoires, montre que le CO2 contribue indiscutablement à l’effet de serre, et donc à réchauffer le climat.

Le GIEC est trop alarmiste, son jugement est biaisé

Les publications officielles du GIEC sont une synthèse des connaissances scientifiques, qui incluent des publications qui font l’unanimité ainsi que celles qui sont contestées.

Fixer des limites d’émission de CO2 est suicidaire dans le contexte économique

Le coût d’une action aujourd’hui (tant qu’il est encore temps) est minime, comparé à ce que le changement climatique nous coûtera à l’avenir si on ne fait rien.

C’est faux, le climat ne change pas !

L’analyse de nombreux indicateurs montre que le réchauffement climatique est sans équivoque.

Le Groenland était vert, recouvert d’herbe (lorsqu’il a été découvert par les Vikings il y a 1000 ans) !

Les carottages sur place montrent que la calotte glaciaire du Groenland existe depuis au moins 400000 ans !

Il n’y a aucune preuve empirique que les activités humaines sont responsables des changements climatiques

Des observations directes montrent que les concentrations en CO2 augmentent du fait des activités humaines. Des mesures satellitaires et en surface montrent que ce CO2 piège la chaleur, qui s’accumule alors sur la Terre

C’est la faute d’El Nino !

El Niño est un phénomène influant sur la température moyenne globale, mais ce phénomène est éphémère et n’a donc pas d’impact sur la tendance de long terme.

C’est la faute du méthane !

Bien que le méthane soit un gaz beaucoup plus puissant que le CO2 (par molécule) il y a au moins 200 fois plus de CO2 que de méthane dans l’atmosphère.

Il n’y a pas à s’inquiéter, c’est un phénomène naturel, un cycle

Un cycle naturel répond à un forçage, une force motrice elle même naturelle. Or aucune force motrice connue, ne peut expliquer le réchauffement observé, si ce n’est les émissions de gaz à effet de serre provoquées par les activités humaines.

Le GIEC s’est trompé lors de son précédent rapport, sur la fonte des glaciers en Himalaya

La masse des glaciers se réduit rapidement partout dans le monde mais effectivement, le GIEC a commis une erreur dans son précédent rapport : une erreur (2035 au lieu de 2350) dans un paragraphe, sur un rapport de 3000 pages.

C’est la faute de la chaleur urbaine

Bien que les zones urbaines soient sans conteste plus chaudes que les zones rurales avoisinantes, cela n’a que peu d’effets, voire aucun, sur la tendance au réchauffement global observée.

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